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Blogue de voyage d'Emilie & Martin

Hiroshima, Okinawa, Osaka 12 mars 2013, Osaka, Japon

Hiroshima, à la recherche de la Paix

À 8h15, le 6 août 1945, la première bombe nucléaire de l'Histoire explosait au dessus d'Hiroshima. 68 ans plus tard, on ressent encore les blessures du passé en se baladant sur les sites historiques et en visitant le très bouleversant musée de la guerre. Hiroshima est aujourd'hui une ville embassadrisse de la Paix, militante pour un monde sans arme nucléaire. Elle ne souhaite à personne de connaître les horreurs de la guerre telle qu'elle l'a vécu. On visite Hiroshima avec humilité... et motton dans la gorge.

Okinawa, le Japon tropical

Petite île au sud, nous sommes curieux de voir de quoi à l'air le Japon en dehors du Japon et sous un climat complètement différent. On s'y rend en avion et on y loue une voiture, nécessaire pour pouvoir faire nos découvertes. La virée à Okinawa en aurait vallu la peine avec seulement notre sortie à l'aquarium, qui propose un bassin gigantesque et qui est l'un des trois seuls au monde à posséder des requins baleines. On a l'impression d'être sous la mer, tout en restant bien au sec. Parfait pour moi!

Osaka, dernier stop en fleurs

Osaka, ce n'est pas pour nous la ville la plus intéressante du Japon, mais c'est un passage obligé pour les transports, bus comme avion. On y était venu une première fois le temps d'une nuit, en escale entre notre bus provenant de Kyoto et notre avion s'en allant vers Okinawa. Cette nuit là fut d'ailleurs assez mémorable. Après une intense journée de visites à Kyoto et 7 heures dans l'autobus, nous sommes arrivés en fin de soirée à Osaka. Notre vol pour Okinawa n'étant que le lendemain matin très très tôt, on avait comme plan de se rendre immédiatement à l'aéroport en autobus, à une heure du centre-ville, et d'y dormir. Le dernier bus pour l'aéroport est parti 5 minutes avant notre arrivée. En taxi? Le frais dépassait les 100$. Pas d'autre choix donc que d'attendre le prochain bus, à 5h le lendemain matin. Nous étions épuisés, mais ne voulions pas payer une chambre que pour quelques heures. Le McDo s'est présenté comme une option intéressante. Habituellement, on trouve dans ce restaurant 24 heures un accès wi-fi gratuit illimité. On passerait donc la nuit au chaud tout en pouvant travailler et/ou se divertir sur les Internets. Le McDo, bien en vue au centre-ville, n'était pas difficile d'atteinte. Heureusement parce que nos gros sac-à-dos remplis de vêtements d'hiver étaient assez lourds à porter. Notre plan fut rapidement démoli. Un McDo qui ferme à 23h! C'est quoi cette histoire? Il fallut trouver un autre plan. Dormir dans la gare de train? Impossible. Trouver un hôtel pas cher? Il est déjà tard et on n'a aucun guide en main pour nous aider, et pas d'accès à Internet. Les hôtels du centre-ville, même si c'est cher? Aucune chambre disponible! Trouver un resto 24 heures si même le McDo ne l'est pas? Bonne chance! Dormir sur un banc de parc? On est en plein hiver! On s'est donc retrouvés dans le minuscule hall d'un hôtel, assez découragés et très fatigués. Martin a réussi à s'informer en anglais au concierge de l'hôtel sur la possibilité de trouver un café Internet 24 heures dans le coin. Super! Il y en aurait un pas loin, selon ses dires. Nous sommes arrivés sur place dans l'étonnement complet. Le café Internet n'était pas un café du tout. Ça ressemblait plus à une immense bibliothèque avec des murs complets de BD mangas. L'endroit était très sombre, murs, planchers et équipements noirs, et infiniement silencieux. L'endroit était divisé en plein de petits espaces délimités par des paravents, un peu comme les espaces de travail au gouvernement, chaque cubicule comporte un ou deux ordinateurs posés sur une table basse et un sol composé de matelas en cuir. Partout, les ados et les jeunes adultes japonais dormaient tranquillement. WOW! On ne pouvait pas espérer trouver un meilleur endroit pour passer la nuit, et à très peu de frais en plus. Quelle chance! Il n'y a bien qu'au Japon qu'on retrouve ce genre d'endroit surréel. Pour ceux qui visiteraient le Japon, l'endroit se nomme Popeye Media Café et il s'agit d'une chaîne. À essayer!

On revient donc à Osaka après notre séjour à Okinawa pour y passer nos derniers moments en terre japonaise sous une température printanière fort agréable.

Comme on a aimé le Japon! Une deuxième expérience pour Martin et la réalisation d'un rêve pour moi. Presque tous les jours on se regardait en souriant et en se disant: «On est au Japon!». C'est l'un de ces pays coup de coeur où nous reviendrons assurément un jour. 

Si vous rêvez du Japon comme on en a rêvé, go! Allez-y! Vous ne le regretterez pas.

Dōmo arigatō Japon!

Ça ne se dit pas, mais ce n'est pas grave

On tient à terminer notre tour du Japon avec ce clin d'oeil humoristique. Les Japonais ne sont, en général, pas très bons dans les langues, mais aiment leur exotisme et affectionnent particulièrement le français. On retrouve donc partout au pays des noms de commerce dans notre langue maternelle, mais qui nous font souvent sourciller. En effet, de ce qu'on a lu, pour eux, c'est la sonorité qui prime et non ce que ça veut dire. Un non-respect des langues ou une pratique mignonne? À vous de voir.

On commence tranquillement avec quelques exemples en anglais, suivis de ceux en français.

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