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Blogue de voyage d'Emilie & Martin

Au Japon j'ai... 12 mars 2013, Osaka, Japon

«Si j'étais au Japon je...». On vous a demandé de nous faire part de vos suggestions et de nous lancer des défis. En tout, nous avons réalisé 18 propositions durant nos 5 semaines au Japon qui se terminent aujourd'hui, chaque fois en pensant à vous nos chers amis. Voici le résultat de tout cela. Bonne découverte!

J’irais dormir dans un hotêl cubicule

Pour Sabrina: (à Sapporo)

On a entammé notre séjour au Japon de pied ferme en passant notre toute première nuit au pays dans un hôtel capsule. Pas de niaisage! Pas facile de trouver un hôtel qui accepte les femmes puisque ce concept est majoritairement réservé aux hommes, sans tatouage, il faut le préciser. Martin a réussi à passer incognito en évitant la trempette, et les emmerdes par le fait même, dans le bassin thermal. Bien que les femmes soient ici les bienvenues, elles passent la nuit dans leur aile réservée, loin de celle des hommes.

Note d'appréciation de l'expérience: 10/10!

Une capsule, c'est intime et confortable, et ce n'est pas aussi petit qu'on l'aurait cru. On a assez d'espace en hauteur pour s'y asseoir. Dans l'hôtel où nous étions, il y avait de nombreuses salles de relaxation très confortables et de grands casiers pour ranger toutes nos affaires. On entre donc dans nos capsules seulement quand on est prêt à dormir, et les Japonais sont si discrets et respectueux qu'il n'y a aucun problème de bruit. On recommande à 100%, même pour les claustrophobes!

Moi, si j’étais au japon, j’ferais un gros bisou à mon fiston ♥

Pour Colette: (à Niseko)

Nous étions SI contents de voir Yannick, il n'a pas manqué d'amour pendant ses deux semaines avec nous.

Si j’étais au Japon, j’irais rider de la grosse poudreuse!!!

Pour Ben: (à Niseko)

On a déjà tout un article là-dessus! Mais juste pour toi Ben, deux nouvelles photos.

Si j’étais au Japon, j’irais prendre un bon bain dans une source d’eau chaude naturelle!! Un bain pour touristes et un caché des touristes (un ptit défi...)

Pour Thip: (à Niseko)

Les sources d'eau chaude naturelles se nomment onsen et sont très nombreuses et populaires ici au Japon. Nous nous sommes sentis un peu intimidés au départ puisqu'on doit y entrer tout nu, et on n'était pas trop au courant de la procédure à suivre. Finalement, c'est très simple. Encore une fois, la majorité des onsen séparent les hommes des femmes. On entre dans le vestiaire, on s'y déshabille et on doit prendre une douche dans un espace ouvert. Les gars qui jouent au hockey sont déjà assez familiers avec l'exercice. Ensuite, on a souvent le choix entre un bain intérieur et/ou un bain extérieur. Pas d'histoire de trempage en alternance dans de l'eau chaude puis dans de l'eau froide. Il y a un bain, il est très chaud, tout le monde est tout nu, that's it. Après une quinzaine de minutes, on en a eu pour notre argent. On sort, on reprend une douche, et voilà! Dans le cas des onsen mixtes, les gens peuvent se baigner avec leur serviette autour du corps.

Nous avons relevé le défi haut la main en visitant un tout premier onsen touristique, dans un hôtel près d'une station de ski. Puis nous avons visité un deuxième onsen, celui-là en montagne, où nous n'avons vu que des Japonais. À un moment, nous étions seuls, les deux gars de leur côté et moi du mien, ce qui nous a permis de prendre quelques clichés sans choquer personne!

Je vérifierais si on sert d’aussi bons sushis qu’au Tokyo

Pour Noé: (à Niseko)

Aller au resto au Japon, c'est l'expérience culturelle ultime. Nous nous sommes toujours efforcés de choisir des endroits authentiques, cachés de l'oeil du touriste, et nous avons vécu des moments extraordinaires et fait des rencontres magiques. Nous avions évidemment très hâte de goûter les vrais sushis japonais, étant de grands amateurs de ceux-ci à Québec. Comme Yannick l'a exprimé dans son texte sur l'aventure en planche à neige, les sushis d'ici ne sont pas ceux que l'on connait. Nous n'avons pas trouvé de maki extravagant avec un mélange de saveurs élaboré. Ici, c'est une boule de riz, du wasabi et un morceau de poisson cru. Alors est-ce que les sushis sont aussi bons qu'au restaurant Tokyo de la rue St-Jean? Difficile à dire. Ton frère a répondu: «sont même pas bons les sushis au Tokyo». On vous laisse en débattre entre frère et soeur. Nous, pour être francs, notre coeur et nos papilles sont à Sushi Taxi, et rien ici n'a réussi à les égaler.

Si j’étais au Japon, je mangerais des sushis sur une japonaise nue. Alors je suggère qu’Émilie se tape un snack sur Martin

Pour Dan: (à Niseko)

«Ce type de repas était une coutume du Japon ancien où l’on prenait plaisir à manger sur la chair nue d’une geisha vierge car seule une fille à l’hymen intact possède la pureté intérieure et la netteté extérieure exigées.» On repassera pour la pureté de Martin, qui nous a servi de vaisselle fine ce soir là. Avons nous besoin de rajouter qu'on a eu un fun noir à préparer tout ça? Merci Dan pour tes idées folles!

Allez jouer au binocular soccer! Et filmez-vous!!

Pour Manue: (à Niseko)

Les Japonais sont fous! Ils doivent en fumer du bon pour avoir toutes ces idées abracadabrantes, comme celle du binocular soccer. L'idée générale: jouer au soccer en ayant des longues vues collées au visage. Ça donne un résultat épatant! À noter que les jumelles qu'on a trouvées étaient tellement longues et faites pour voir loin qu'on arrivait à peine à voir ce qui se passait au sol, ce n'est pas de la frime!

Le lien du vrai vidéo des joueurs japonais est à conserver précieusement dans vos archives et à écouter par jour de déprime. Il agit comme un réel antidote à la mélancolie.

Moi si j’étais au Japon... Je m’enverrais une carte postale!

Pour Jany: (à Kanazawa)

Chère Jany, quelle idée originale! Nous sommes certains que plusieurs amis se sont mordus les doigts de ne pas avoir eu l'idée avant toi. Nous nous sommes efforcés d'être aussi originaux que toi...tu verras bien à la réception. C'est dans la malle! Bonne chance ;)

Allez prendre un verre avec les expats à Roppongi

Pour Christian: (à Tokyo)

Roppongi, c'est un quartier de Tokyo où la vie nocturne bat son plein et où on se fait harceler devant chaque porte par des gaillards costauds qui veulent nous faire entrer dans leur bar. On vit dans ce quartier nos derniers instants de voyage avec Yannick. Tous juste atterris à Tokyo et n'ayant que quelques heures de nuit avant le décollage de notre ami vers Québec, on se dirige en taxi vers ce quartier éclectique dans lequel nous découvrons notre premier bar grand comme une garde-robe. On adore!

Je chanterais ma vie dans un karaoké

Pour Sabrina: (à Tokyo)

Après notre virée dans le bar garde-robe, il ne restait que quelques heures à notre trio pour profiter du nightlife de Tokyo avant de nous séparer. Yannick se devait d'esssayer le karaoké avant de retourner à l'aéroport sans quoi l'expérience japonaise n'aurait pas été complète. Et nous, nous n'aurions peut-être pas eu le coeur d'y aller sans lui. Nuit endiablée ce fut! Les gens qui connaissent Martin savent qu'il est une bête de scène et un participant toujours partant pour tirer la chansonnette. Ceux qui étaient présents à la Babiche du quartier St-Malo lors de la performance du duo Pat et Martin ont surement encore des flashback de leur flamboyante interprétation de la chanson Hey Ya! du groupe OutKast. Martin, possédé par le rythme, nous a encore une fois subjugé dans sa meilleure performance à vie dont un extrait figure dans la vidéo récapitulative de cette soirée mémorable.

Habiter un ryokan typique

Pour Christian: (à Niseko, Tokyo et Okinawa)

Christian, quand on a lu tes propositions, on ne comprenait rien du tout: pachinko, Yoyogi, ryokan, ça ne voulait rien dire pour nous qui n'avions pas préparé une seconde notre visite au Japon, mis à part ce qui concernait la planche à neige. Maintenant, on est moins niaiseux et on a essayé plein de choses grâce à tes suggestions.

On a appris par nos lectures sur les Internets qu'un ryokan, c'est un type d'hébergement typiquement japonais. Tatamis et futons, nourritute traditionnelle, bains chauds, l'expérience semble complète et très agréable. Mais tout ça a également un coût. On ne peut donc pas se vanter d'avoir vécu le vrai ryokan, mais on a tout de même essayé à plusieurs reprises des chambres de style japonais, avec plancher recouvert de tatamis et de futons empilés. Pour ceux qui ne jurent que par leur matelas en mousse de la Nasa, oubliez ça. Si on n'a pas plusieurs futons à empiler, c'est assez raide merci. Mais qui veut venir au Japon pour dormir dans des lits ordinaires? Pas nous!

Respirer Yoyogi park

Pour Christian: (à Tokyo)

Quel plaisir que de se balader et de respirer l'air pur et frais dans ce parc lors d'une pareille journée ensoleillée! Mais dans Yoyogi parc, on marche. Il y a des sentiers très larges, mais pas de bancs. Martin et moi avons voulu s'asseoir sur le bord du chemin et grignotter discrètement une petite collation. Ça n'a pas pris deux secondes qu'on s'est fait avertir. Les hors-là-loi que nous sommes avons donc continué notre promenade en observant les gigantesques arbres et en s'initiant pour la première fois aux rituels sacrés des Japonais.

Petite note pour c.roy, c'est dans le Yoyogi park qu'on tenait les dimanches des séances de danse rockabilly. On a bien cherché durant le jour du seigneur, mais de ce qu'on s'est fait dire, cela n'existe malheureusement plus.

Aller à Harajuku le dimanche

Pour Christian: (à Tokyo)

Une petite déception en ce beau dimanche. On se rend à Harajuku, tout juste à côté du Yoyogi Park, dans l'espoir de voir les fameuses Harajuku girls, ces jeunes filles habillées de façon théâtrale. Malhreusement, on n'y voit que trois personnages timides, ce qui est loin du carnaval excentrique auquel on  s'attendait. On a droit à un super bain de foule dans les rues par contre.

Essayer de comprendre le pachinko

Pour Christian: (à Tokyo)

Hallucinant le Pachinko! On n'y est pas arrivés, on ne comprend rien à ce jeu qui allume, qui sonne, qui vibre, qui crache des petites billes argent, qui peut vous faire gagner des sous, mais qui peut surement vous en faire perdre plus. Ça semble être le sport national puisqu'il y en a partout et c'est toujours plein de monde.

Aller faire une petite danse sur la traverse la plus achalandée du Japon

Pour Martine: (à Tokyo)

Tout un feeling que de se retrouver sur cette artère emblématique. Même si on n'y était pas à l'heure de pointe et que ce n'était pas aussi achalandé que ce qu'on avait déjà vu dans des reportages, c'était impressionnant de se dire qu'on y était.

Si j’étais au Japon...1/ je voudrais essayer le KitKat au thé vert

Pour Karo: (à Tokyo)

On a cherché les fameuses KitKat au thé vert partout avec Yannick pour pouvoir en mettre dans son sac, sans succès. Le lendemain de son départ, ça nous sautait au visage à Tokyo et depuis on en voit partout. On a même été dans un restaurant où il y avait une fontaine de chocolat blanc au thé vert.

Est-ce que c'est bon? Ce sera à toi de nous le dire...

2/ vous voir habiller en Geisha!

Pour Karo: (à Kyoto)

Deux voeux d'exaussés pour toi Karo, parce que deux c'est mieux n'est-ce pas?! Lors d'une visite d'un studio de cinéma où l'on tourne plus de 200 films japonais par an, on se paye la transformation complète.

Que dites-vous du résultat?

J’irais voir un match de sumos

Pour Jon et Sabrina: (à Osaka)

On a fait coincidé exprès notre visite d'Osaka avec le tournoi annuel de sumo. Pas question de manquer cet évènement de 15 jours très couru. C'est avec l'aide de nos voisines de chambre japonaises à Kyoto que Martin est allé acheté les billets pour le premier jour du tournoi, dans une machine au dépanneur (oui, bizarre...). Une chance qu'elles étaient là parce que tout ça était uniquement en japonais, évidemment.

On allait voir les sumos par curiosité sans trop d'attentes et finalement, on a A-DO-RÉ! C'est sur cette belle activité que s'est conclu notre voyage de 5 semaines au Japon.

On se la joue animateurs RDS et on vous présente le dernier match du premier jour de tournoi.

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